Ah le mois de septembre, la rentrée, les nouveautés pour les élèves.. Mais aussi pour les parents ! Car oui, les enfants ont retrouvé le chemin de l’école, mais ils peuvent aussi franchir le cap de la vie étudiante avec ou sans premier appartement ! Vous êtes du coté parent de cette nouvelle phase de vie ? Cet article est fait pour vous.
Le syndrome du nid vide, c’est quoi ?
Un jour, ils apprennent à marcher, le lendemain ils demandent les clés de la voiture… puis, presque sans prévenir, ils quittent la maison !
Le syndrome du nid vide, c’est ce mélange de fierté et de pincement au cœur que ressentent les parents quand leurs enfants prennent leur indépendance. Une sorte de grand déménagement émotionnel ou l’on se retrouve à contempler une chambre trop bien rangée et un frigo qui reste plein plus de deux jours.
Ce que ça change pour les parents
Soyons honnêtes : ce n’est pas juste un peu de silence en plus. C’est tout un quotidien qui se réorganise. Plus de cumul de lessives qui se crée comme « par magie », moins de va-et-vient bruyants dans la maison, et parfois un grand vide dans l’agenda comme dans le cœur. Certains parents se sentent tout à coup inutiles, d’autres découvrent que la vie de couple a besoin d’être repensée (surtout quand on ne peut plus se cacher derrière « on a les enfants » pour éviter certaines discussions).
Il y a aussi les moments de nostalgie : on revoit les petits chaussons, les premières rentrées et premiers cahiers d’école… et on se dit que le temps file plus vite que prévu. Bref, ce n’est pas toujours facile à encaisser.
Comment traverser cette étape sans perdre le sourire ?
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut apprivoiser ce changement, et même en tirer du positif. Voici quelques pistes :
- Changer de lunettes: Vos enfants ne disparaissent pas, ils agrandissent juste le cercle familial et amical. Et grâce aux appels vidéo, vous pouvez encore leur rappeler de bien mettre un pull.
- Prendre du temps pour soi: Quand on n’a plus à gérer les emplois du temps scolaires, les activités, les rendez-vous médicaux… on retrouve soudainement… du temps ! C’est peut-être le moment de se remettre au sport, de voyager, de démarrer une activité qu’on n’a jamais eu le temps de faire et qui nous tient à cœur, ou simplement de savourer un thé chaud sans interruption.
- Redécouvrir le couple: la maison n’est plus une colocation parentale, c’est votre nid à deux ! Cela peut être l’occasion de recréer des rituels, ou de tester ce restaurant ou les enfants n’auraient jamais mis les pieds !
- Entretenir le lien autrement: un coup de fil, un message, une visite… Vos enfants restent vos enfants, même s’ils ne dorment plus sous votre toit. Ils ont encore besoin de vous… Autrement.
- Demander de l’aide si besoin: Si la tristesse devient trop lourde, qu’elle persiste, parler à un thérapeute ou rejoindre un groupe de parents peut vraiment soulager.
Pour conclure…
Le syndrome du nid vide, c’est un peu comme quand on termine une série ou un livre qu’on adore. On reste songeur, un peu perdu… Mais on finit toujours par trouver une nouvelle histoire à suivre. Oui vos enfants ont pris leur envol, mais cela ouvre aussi un nouveau chapitre pour vous. Entre liberté retrouvée, projets personnels et complicité renouvelée, ce moment peut devenir une belle transition.
Après tout, même les oiseaux ne restent pas éternellement dans Le nid… Et ça n’empêche pas les parents de les voir revenir, parfois juste pour le plaisir (ou pour vider le frigo le temps d’un week-end).
Et puis voir vos enfants être capables de partir, capables d’indépendance et d’autonomie signifie que vous avez très bien fait votre boulot de parents !
Si vous pensez que ce sujet mérite un approfondissement car il soulève des choses en vous, je peux vous accompagner. N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour que nous échangions sur le sujet.
Anne Pascard – Hypnothérapeute et Praticienne en Neurofeedback dynamique à Saclay.
